Cette création questionne la manière dont s’investit l’espace public et comment s’organise le corps collectif. En intégrant physiquement la masse du public, le spectacle tente de faire résonner les questions de partage d’espace, de sécurisation et d’organisation collective.

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Les danseurs provoquent, bousculent l'organisation spatiale, et utilisent la masse mouvante du public comme mécanique dramaturgique. Les spectateurs deviennent tour à tour témoins, architecture, et objet du spectacle. La danse n’est pas spectaculaire là où on l’attendait, elle intervient par surgissements, parfois très proche, parfois derrière, au loin, autour, ou apparaît dans un souffle d’air déplacé par une course.

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La limite entre les danseurs et le public s’efface petit à petit jusqu’à ce que la danse s’enroule et se déroule autour de chaque spectateur, remettant sans cesse en jeu le regard et le corps de celui-ci.